Un jeune garçon en train de jouer avec sa console, une nintendo switch, pour illustrer la façon dont le jeu vidéo est un bel espace d'apprentissage
Le jeu vidéo, un espace d’apprentissage magnifique !

Entreprises, établissements scolaires, services de formation : tout le monde y vient ! Même les institutions réputées “sérieuses” offrent enfin quelque crédit à un média qui a longtemps été décrié : le jeu vidéo. 

Abrutissant, faiseur de fainéants, forgeur d’asociaux, “créateur de violence”… On a tout entendu, non ? Tu n’es pas sans savoir que ce média a subi toutes les critiques possibles et imaginables. Du coup, chez Kirae, on ne peut que se réjouir en constatant que les consciences évoluent enfin à son sujet. 

Si tu es un habitué de notre blog et/ou si tu connais notre travail, tu sais que nous croyons dur comme fer au potentiel du jeu vidéo pour implémenter et valoriser des compétences, notamment dans le domaine professionnel. Si tu n’es pas au fait de notre grande mission sacrée – on en fait trop ? -, on t’invite à checker notre site pour te faire une idée ou nous contacter directement si tu souhaites en savoir plus ! 

Mais avant de décrocher le téléphone pour qu’on t’aide à valoriser les compétences de tes collaborateurs, laisse-nous d’abord le plaisir d’enterrer une fois pour toutes les clichés entendus sur les jeux vidéo. Mieux encore : laisse-nous te montrer qu’il s’agit sans doute du média le plus efficace pour apprendre. 

Récréation et apprentissage peuvent être liés !

Si un consensus existe sur le fait qu’il est possible d’apprendre et de s’amuser en même temps, il faut admettre que le mot “ludisme” et son adjectif “ludique” n’arrivent pas en tête de liste quand on repense aux cours que nous suivions au collège ou au lycée. Ce décalage  désagréable entre le “dire” et le “faire” a souvent collé l’image de corvée sur le fait d’apprendre … et c’est dommage !

Par chance, un consensus se profile aujourd’hui avec l’évolution des mœurs. Les équipes pédagogiques en conviennent et de nombreux témoignages d’enseignants le démontrent : apprendre en s’amusant est l’un des nouveaux enjeux de l’éducation. 

En effet, la neuroscience a montré que la joie était intimement liée à un bon apprentissage. Apprendre en s’amusant, c’est obtenir de la dopamine comme récompense ! Cela favorise la persévérance de l’apprenant, même lors de ses échecs. Pour conserver la joie, il est crucial de varier les supports d’apprentissage afin de ne pas tomber dans une routine. Et l’évidence est là : le jeu vidéo est l’une des clés de l’arsenal pédagogique (faire lien vers “les travaux en science cognitives qui inspirent Kirae”)

Ces informations font clairement changer les choses ! Il n’est plus rare de voir des écoles françaises et étrangères tenter de répondre à ce besoin d’émotion positive pour l’apprenant… Utiliser Minecraft pour reconstituer une cité médiévale de Fougères en cours de technologie, réunir 4200 professeurs avec le projet Games in Schools, création de jeux de société par les élèves… Clairement ça bouge ! 

Et ce n’est pas “pour faire plaisir”, c’est tout simplement “parce que ça marche” ! 

Pourquoi vouloir discriminer un média ?

Certains médias sont connus et reconnus comme de véritables vecteurs d’acquisition de compétences depuis des lustres. Deux en particulier  : 

La lecture, vecteur d’apprentissage

Développement de la mémoire, amélioration de l’expression écrite et orale, stimulation de l’imagination, culture générale en hausse, esprit critique plus affûté, diminution du stress, augmentation de la capacité de concentration, meilleure empathie… La lecture affiche une liste d’avantages qu’il n’est plus nécessaire de présenter. 

La musique pour apprendre

Quand on l’écoute, la musique permet de développer son oreille, d’enrichir son vocabulaire, d’améliorer la connaissance d’une langue, de stimuler sa mémoire, d’être plus juste par rapport à ses émotions… Et quand on en joue, il n’y a plus de doute sur le fait que les effets se multiplient. 

Pourquoi diable vouloir discriminer le jeu vidéo ?

En lisant ou en écoutant de la musique, nous adoptons une posture plus ou moins passive et il est pourtant prouvé que cela contribue au développement de nos compétences ! Alors pourquoi le jeu vidéo, média culturel lui aussi, n’apporterait-il pas son lot de bienfaits en plaçant l’apprenant dans une posture active ? Pas besoin de répondre, il s’agit d’une question rhétorique ! 

Nul besoin d’être sorcier pour comprendre que des compétences, comme des softs skills, peuvent être travaillées avec ce média: 

  • Le jeu Hearthstone (studio Blizzard) permet d’améliorer sa capacité de mémorisation et de planification ;
  • La série Total War améliore le multitasking
  • The Long Dark stimule l’adaptabilité
  • Age of Empire ou encore Starcraft sont d’incroyables senseis pour apprendre l’art de la concentration !

De nombreuses recherches appuient fortement ces propos. Si tu es curieux, n’hésite pas à lire notre article sur les travaux en sciences cognitives qui inspirent Kirae

Pratique ou théorie ? Qui gagne le match de l’apprentissage ?

Là encore, tu te doutes certainement de la réponse ! Sur la pyramide de l’apprentissage, les résultats sont sans équivoque : 

La position active de l’apprenant augmente sensiblement la mémorisation des informations apprises 24 heures auparavant. Si tu veux en savoir plus, nous en avons déjà parlé dans un article précédent. 

La mise en pratique est donc une condition nécessaire au bon apprentissage. Et pour que ce soit encore mieux, il suffit d’ajouter une pincée de joie et un soupçon d’émotions. On obtient alors un cocktail explosif pour toute personne qui souhaite apprendre : le jeu vidéo. 

“Mais oui, mais oui… Sauf que le jeu vidéo n’est pas le seul moyen où on peut mettre les choses en pratique en fait ! On peut aussi le faire dans la vraie vie !” pensez-vous malicieusement. 

Effectivement ! Mais dans un jeu vidéo, il n’y a pas de conséquences…

Le jeu vidéo : un espace qui permet d’échouer sans conséquence et sans jugement !

Si les idées changent progressivement concernant la notion d’échec, la peur de ne pas y arriver est toujours extrêmement prégnante chez la plupart des gens. Une mise en pratique dans la réalité implique la possibilité d’échouer, comme dans un jeu vidéo, mais avec des conséquences. Ce sont justement ces conséquences, même faibles ou infimes, qui empêchent l’apprenant de se lâcher pleinement et d’oser essayer ! Un constat assez regrettable, surtout quand on sait que le droit à l’erreur est une des clés de voûte du processus éducatif. 

Dans un excellent article, Julien Annart, Digital Wallonia Champion pour son expertise du jeu vidéo et de la pédagogie vidéoludique, a écrit ceci : 

“ Fondamentalement, l’échec n’existe pas dans un cadre pédagogique, seules des erreurs se manifestent durant un parcours et elles sont autant d’occasions d’apprendre, ainsi que souvent la manifestation d’une indispensable curiosité.”

Le Die and Retry, toute une philosophie !

Que ce soit en cuisine avec le merveilleux Overcooked, dans un monde sombre comme celui de Dark Souls, dans le très joli Don’t Starve ou encore avec Hadès, le Die and Retry (mourir et recommencer) existe dans tous les styles de jeux vidéo. 

En jouant à chacun de ces jeux, on s’aperçoit bien vite qu’à chaque fois qu’on meurt (erreur sans conséquence), on apprend quelque chose qui nous permet de faire mieux à la partie suivante : le point faible d’un boss, qui doit couper les salades dans l’équipe… 

Cette capacité à renouveler l’expérience à l’infini te permet de mettre en action ton apprentissage, à 100%, plutôt que de réfléchir dessus ! 

Le jeu vidéo pour apprendre : le credo de Kirae 

Dans l’équipe, cela fait un moment qu’on est persuadé que la capacité du jeu vidéo à développer des compétences peut tout à fait s’appliquer au monde professionnel ! C’est pour cette raison que nous développons des jeux spécifiques, focalisés sur certaines des softs skills (faire lien vers “les softs skills : c’est quoi ?”) recherchées dans le monde du travail. 

Cela ne fait plus aucun doute : il s’agit du moyen fun et efficace pour former ses collaborateurs, se former soi-même et valoriser ses nouvelles compétences via un système de scoring impartial, basé sur la technologie Open Badges de Mozilla.

Tu veux en savoir plus ? N’hésite vraiment pas à nous contacter : on se réjouit d’en apprendre plus sur tes besoins !  

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